Union Fédérale contre les Nuisances de l'Aéroport de Strasbourg-Entzheim

BP 60131 - 67390 ENTZHEIM  /  contact@ufnase.fr

Actualité (27)

ALNA et ASNAE : mariage réussi

Une mise en commun des moyens et compétences

Depuis 25 ans, l'ASNAE, association de Strasbourg de riverains de l'aéroport, est très active au sein de l'UFNASE. Grâce au dynamisme de sa présidente, Mme Gertrude Burger, l'association compte de très nombreux adhérents en 2022. 

Paradoxalement, les candidats manquent pour renouveler les membres du bureau de l'association qui ont cessé leur engagement au fil du temps et de leur avancée en âge. Les nuisances aéroportuaires, elles, restent pourtant d'actualité. 

Pour poursuivre efficacement son action, l'association de Strasbourg a opté pour une mise en commun des moyens avec l'ALNA, association de Lingolsheim de riverains de l'aéroport. L'ALNA est une des associations parmi les plus actives de l'UFNASE. Ses membres sont particulièrement concernés par les nuisances sonores, car situés dans le cône de bruit des trajectoires d'atterrissages ou d'envols. Son Président, M. Bernard Matagne, et les membres du bureau ont accueilli très favoralement cette alliance. 

La nouvelle association ALNA voit donc le jour, seul Lingolsheim est remplacé par Lutte :  

Association de Lutte contre les Nuisances de l'Aéroport

Rue Georges Wodli 67380 LINGOLSHEIM

Pour joindre l'association : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'ALNA publie régulièrement son bulletin d'information ALNA-INFO. Elle y évoque la fusion des deux associations et vous propose un bulletin de cotisation.

jeudi, 27 janvier 2022

CCE du 20 janvier 2021

Commission Consultative de l'Environnement 

 

Points à l’ordre du jour :

  1. Arrêté préfectoral portant sur la composition de la CCE
  2. Rapport Environnement de l’aéroport 2019
  3. Impact de la crise sanitaire et activité 2020 de l’aéroport
  4. Feuille de route de la prochaine Charte de l’Environnement
  5. Démarche Airport Carbon Accreditation : ACA
  6. divers : à la demande de l’UFNASE
    1. Vols militaires
    2. Vols d’entraînement de la compagnie Condor
    3. TNSA

En raison des mesures sanitaires liées à la pandémie, la CCE (Commission Consultative de l’Environnement) de 2020 s’est réunie en visioconférence le 20 janvier 2021.

L’UFNASE a fait remarquer que la CCE est programmée trop tardivement, en décembre pour 2019 et en octobre pour 2018, et qu’elle souhaiterait qu'elle soit programmée durant le 1er semestre, plus proche des événements analysés.

 

 

Point 1 : Arrêté préfectoral portant sur la composition de la CCE 

adobe pdf logo

(document: Arrêté Préfectoral)

De nombreux membres ont été renouvelés, des nouveaux maires et élus, à la suite des élections municipales de 2020, le nouveau Secrétaire général de la préfecture et le nouveau Directeur de l’aéroport, parmi d’autres. La composition de la commission apparaît sur notre site sous les onglets " Publications" / "Charte de l’Environnement" / "Composition CCE".

L’UFNASE a rappelé l’urgence de nommer les deux maires qui siégeront à la Commission de suivi du Protocole sur les vols de nuit, en remplacement des précédents titulaires, les anciens maires de Lingolsheim et d'Innenheim.

Point 2 : Rapport Environnement 2019

Un constat positif : Le nombre de passagers en très légère progression par rapport à 2018 (1 302 373 passagers) est accompagné par une baisse proche de 10% du nombre de mouvements (30958 mvts, atterrissages + décollages). Ceci s’explique par des avions mieux remplis et de plus grande capacité.

L’analyse du nombre moyen de vols par tranches horaires fait apparaître une baisse significative du nombre de vols tardifs entre 21H00 et 23H00, due à la présence d’un seul « avion basé » de la compagnie VOLOTEA, contre deux l’année précédente. En 2019 il y a eu 479 mouvements nocturnes, entre 23H00 et 6H00 , contre 697 en 2018.

Des tendances que l’UFNASE a saluées favorablement, la démonstration étant faite que l’aéroport peut augmenter son trafic tout en réduisant ses nuisances.

L’application de la nouvelle règlementation des vols nocturnes a pris effet au 1er avril 2020, conformément au Protocole sur les vols de nuit signé en décembre 2019.

La direction de l’aéroport nous a confirmé que les dispositions ont été prises pour que les aéronefs ne répondant pas à la classification requise ne pourront plus opérer à cette date entre 22h00 et 6H00. Cette classification se fait, non pas par type d‘avion, mais avion par avion.

 

Bilan 2019 de la Charte de l’Environnement 

(adobe pdf logodocument : Bilan 2019)

 adobe pdf logo(Charte de l'Environnement 2016/2020)

L’UFNASE a pointé l’absence de mise à jour du volet Environnement sur le site de l’aéroport depuis janvier 2020. Ceci concerne les bulletins mensuels de mesures du bruit « Symbiose », le texte du nouveau Protocole sur les vols de nuit signé en décembre 2019, les résultats des campagnes de mesures de la qualité de l’air effectuées en 2019 ainsi que la publication tardive du « Rapport Environnement »

Ces retards de mises à jour sont le fait, d’une part, de conflits entre du matériel communicant neuf et, d’autre part, de la réduction des moyens humains, conséquence de la pandémie, ainsi que du départ de la personne ayant eu en charge le volet Environnement de l’aéroport. Les actions correctrices sont d’ores et déjà entreprises pour un retour à la normale.

 

Action 1 / Protocole sur les vols de nuit : En avril 2020 le nouveau Protocole de 2019 est entré en vigueur dans sa première étape (interdiction des aéronefs certifiés sous 10 EPNdB après 24H00).

L’absence du texte intégral lèse les nouveaux membres de la CCE qui n’en ont pas connaissance, a souligné l’UFNASE.

adobe pdf logo(Texte intégral : Protocole de 2019)

 Il sera consultable sur le site sous peu, assure la direction de l’aéroport, et sera joint au compte-rendu.

Action 2 / Système de mesure de Bruit : Les mesures ont été effectuées en continu en 2020, mais la corrélation automatique entre bruit et trajectoires n’a pas été possible en raison de deux matériels neufs qui ont rencontré des difficultés de communication. Il y a eu en même temps la modification du système de gestion des vols et du format des données radar de l’aviation civile, avec de surcroît un manque de disponibilité des personnels de l’aéroport et des sous-traitants. Ceci est en voie de résolution pour fin mars 2021.

L’UFNASE a rappelé la disponibilité à l’aéroport d’une station de mesures mobile.

Action 3 / Code de bonne conduite des vols loisir : L’UFNASE revient sur les nombreux survols des villages d’Entzheim et de Holtzheim, qu’elle avait déjà signalés au printemps 2020, dont EATIS, l’école de pilotage, serait en partie responsable.

La direction de l’aéroport annonce avoir fait un rappel à l’ordre énergique à la suite de nos signalements, preuve en est que ces pratiques ont cessé depuis.

L’UFNASE a exprimé le souhait que le code de bonne conduite soit étendu à EATIS et aux visiteurs occasionnels ou réguliers de la plateforme.

EATIS n’est concerné que par le code de l’aviation civile précise la direction de l’aéroport et des rappels seront faits aux visiteurs occasionnels.

Le Maire de Duppigheim intervient au sujet des vols de la compagnie Condor* (aller à : Vols d’entraînement "Condor") 

La direction de l’aéroport a pris l’engagement d’organiser régulièrement des rencontres avec les aéroclubs, la prochaine serait prévue en mars 2021.

Action 4 / Qualité de l’air : une campagne estivale et une hivernale ont été menées en 2019, sans révéler d’impact (local) significatif sur la qualité de l’air lié à l’activité de la plateforme aéroportuaire et à son trafic aérien. Ces campagnes ont lieu tous les deux ans et sont effectuées par ATMO Grand Est.

M. Haegy, nouveau maire de Duppigheim, réclame une station de mesure supplémentaire pour son village, faisant remarquer que celui-ci est plus proche de la piste que Holtzheim et Lingolsheim où les mesures sont pourtant réalisées en plusieurs points. La décision, comme le lui a confié ATMO Grand Est qui opère ces analyses de l’air, revient à l’aéroport puisqu’il en est le financeur.L’UFNASE appuie la demande du maire de Duppigheim.

La direction de l’aéroport étudiera ce point avec ATMO Grand Est, rappelant que des mesures effectuées régulièrement aux mêmes endroits permettent la comparaison de l’évolution biennale de la qualité de l’air, ce comparatif sera impossible les premières années dans le cas d’une nouvelle station.

Action 5 / Véhicules à moindre impact environnemental : Un camion de pompiers a été acheté, toujours diesel, mais moins polluant et plus performant que le précédent.

L’UFNASE a rappelé l’absence de l’état des lieux du parc de véhicules demandé à la CCE précédente, état qui serait bien utile pour l’élaboration de la nouvelle Charte de l’Environnement 2021/2025.

Pour une partie du parc de véhicules il n’existe pas de motorisation alternative. Cependant Strasbourg est le premier à avoir un camion avitailleur propre et un deuxième camion de pompiers va être acheté pour se débarrasser d’un vieil engin, mais ce sera cependant toujours un diesel.

Action 6 / Installation de bornes électriques : Les bornes actuelles sont utilisées et la demande est forte de la part des loueurs de véhicules qui évoluent vers la traction électrique. De nouvelles bornes seront donc mises en place.

Action 9 / système d’alimentation auxiliaire en énergie des aéronefs (400 Hz) L’UFNASE pointe l’absence du bilan d’utilisation de la station 400 Hz existante, programmé lors de la dernière CCE.

Il sera établi pour la prochaine CCE.

Action 14 / Suivi de la qualité des eaux souterraines : L’UFNASE interpelle le Secrétaire général de la préfecture et rappelle que son prédécesseur avait promis un état des lieux précis sur l’état de la pollution aux hydrocarbures de la nappe phréatique provoquée par les militaires durant les années 1975, demande formulée depuis plus de dix ans maintenant, mais sujet sur lequel l’armée ne communique pas.

La préfecture se mettra en rapport avec le gouverneur militaire à ce sujet.

Action 17 / Optimiser les consommations d’énergies : En 2020 la crise a été l’occasion d’essayer d’être économe sur la consommation d’énergie, sur l’éclairage, air conditionné et chauffage, avec des coûts diminués en conséquence. Ces efforts seront poursuivis dans les prochaines années.

Action 26 / Poursuivre la formation des jeunes : rôle important à mener sur le territoire, un rôle de transmission aussi. En 2020, cette action a été continuée tant que faire se peut avec la crise Covid et elle sera poursuivie dans les années à venir.

Point 3 : Impact de la crise sanitaire et activité 2020 de l’aéroport

Importante chute du trafic commercial dès mars 2020, légère reprise en juin, et poursuite de nombreux vols sanitaires ont marqués l’année 2020. Chute du trafic aussi en novembre, lors du 2e confinement et absence des cessions parlementaires ont creusé le déficit de trafic que la saison estivale n’a pas pu compenser.

L’aéroport compte environ 511000 passagers en 2020, soit une baisse de 61%. Pourtant Strasbourg résiste un peu mieux que les autres aéroports. Les entreprises de la plateforme souffrent, certaines ne passeront pas la crise.

 Covid19 impact trafic 2020

Après l’application des protocoles sanitaires, l’espoir se porte maintenant sur le vaccin pour assurer la réussite de la prochaine saison estivale.

L’UFNASE revient sur les 9 mouvements d’avions effectués durant cette période en dehors du cadre du Protocole d’accord, et dont elle souhaiterait avoir le détail, rappelant qu’auparavant un mail de l’aéroport l’informait de l'infraction et de ses motifs . Il n’y a pas eu ces mails en 2020, mais il faudra maintenir cette information dans le futur.

Les détails de ces « vols programmés en retard » apparaîtront dans le Rapport Environnement 2020, car l’aéroport fonctionne encore en mode dégradé. Mais dans l’avenir l’information sera rétablie.

 

Point 4 : Feuille de route de la prochaine Charte de l’Environnement

Des éléments de la future charte ont été réunis par l’aéroport. La finalisation est prévue avant l’été pour être adoptée lors de la prochaine CCE à programmer pour septembre 2021. L’aéroport souhaite travailler avec toutes les parties prenantes et une sollicitation sera faite pour de prochaines réunions de travail.

L’UFNASE s’engage à participer à ces réunions, forte de ses propositions.

 

Point 5 : Démarche Airport Carbon Accreditation : ACA

En rapport avec le changement climatique lié aux émissions de gaz à effet de serre, la démarche cible la neutralité carbone de l’aéroport en plusieurs étapes échelonnées, pour les 4 premières, jusqu’à 2025. Les niveaux d’émission de référence correspondent à 2019.

L’avancement souffre d’un retard dû à la pandémie, mais l’échelon 1 devrait être atteint. Plus d’informations lors de la prochaine CCE. 

accréditation ACA niveaux

L’UFNASE questionne sur l’opportunité d’un équipement en panneaux solaires dans le cadre du ACA, rappelant un projet écarté par le passé pour des raisons essentiellement techniques.

Ceci sera regardé, et sera peut-être fait en dehors aussi de la concession. Le Ministère des armées a lancé un projet pour solariser l’escadron A33 et est en recherche d’un investisseur. La priorité reste le passage à l’éclairage LED, à l’efficacité énergétique des bâtiments, aux bornes électriques, panneaux solaires non exclus.

 

Point 6 : Divers à la demande de l'UFNASE

 

a) Vols militaires :

L’UFNASE interpelle sur les survols réguliers à basse altitude de la piste, avec des niveaux sonores très élevés supérieurs à 100 dBA.

La préfecture a été sollicitée et relancée. Ses services déclarent avoir saisi la direction de la sécurité compte tenu des éléments factuels et qu’ils nous feraient un retour (sans réponse à ce jour). Exercices d’entraînement ou de virées de pilotes, notamment le dimanche à l’heure de midi ? L’Ufnase affirme qu’il serait bon de mettre fin à ces pratiques et demande le déclassement de Strasbourg-Entzheim comme aéroport militaire ou, à défaut, de restreindre au stricte minimum ces passages. Un « contrôle » serait nécessaire notamment pour éviter ces incursions les week-ends.

Des élus se sont également émus de ces passages.

Les vols militaires et civils utilisent le même espace aérien et les militaires peuvent aussi s’appuyer en cas de difficulté sur les plateformes civiles pour des atterrissages forcés. Strasbourg est aéroport de déroutement pour les militaires, c’est pourquoi il y a de temps en temps des vols d’approche de reconnaissance de piste pour les pilotes.

La plateforme a fait remonter les plaintes vers les autorités compétentes. Une réunion a été organisée avec la base de Nancy : Strasbourg est en effet aéroport de détournement et les pilotes sont astreints à des approches de façon récurrente. La base s’est engagée pour donner la consigne de minimiser le bruit par des approches plus lentes. L’Armée de l’air s’engage à s’en tenir au nécessaire.

Pour des questions d’optimisation ces vols sont faits dans les plages opérationnelles d’entraînement des unités ou après des interventions, qui peuvent tomber n’importe quel jour de la semaine.

b) Vols d’entraînement de la compagnie Condor :

L’UFNASE s’interroge sur la nécessité d’accorder des autorisations de vol en tour de piste pour un A320, à une compagnie qui n’a par ailleurs aucune activité sur la plateforme de Strasbourg-Entzheim. L’UFNASE formule la demande que ne soit pas renouvelée cette opération pour éviter que l’aéroport ne devienne une plateforme de délestage. La gêne est importante en raison du nombre de passages à basse altitude. Si toutefois une nouvelle opération devait avoir lieu, elle devrait être limitée aux compagnies basées à Strasbourg-Entzheim et faire l’objet d’une information conséquente.

* M. Haegy, maire de Duppigheim était intervenu précédemment sur ce même point, s’interrogeant sur l’interdiction du survol des villages qui ne s’appliquerait pas à Duppigheim, rappelant que ces tours de piste en basse altitude ont effrayé plus d’un villageois. Il pointe l’absence totale d’information préalable lors de la première séquence de vols.

Le directeur de l’aéroport, M.Paubelle, rappelle avoir donné des informations à postériori pour la première journée, admettant qu’il aurait pu mieux faire, et au préalable pour la seconde opération. Les services ont veillé à ce que ces vols soient réalisés en semaine et pendant des horaires de minimisation de la gêne. Si cette opération devait être renouvelée, on chercherait toujours à la programmer au mieux.

Cet accueil exceptionnel et ponctuel est lié à la crise. La baisse importante du trafic a conduit à cette situation. Les compagnies n’ont pas intérêt en temps normal à effectuer des vols à vide qui leur coûtent. Les pilotes réalisent habituellement leurs tests sur des vols commerciaux. Afin de maintenir leur qualification, ces pilotes sont obligés de pratiquer des atterrissages plusieurs fois par an sur le type d’avion pour lesquels ils sont habilités.

La compagnie Condor a donc programmé des vols spécifiques, et sollicité l’aéroport de Strasbourg-Entzheim qui est un élément de la chaîne aérienne et joue son rôle en répondant favorablement à ce type de demande. Pour ces tests un aéroport non connu est préférable.

La direction de l’aéroport précise que le survol est interdit pour tous les villages. L’avion de la compagnie Condor évolue à une altitude de 1000 pieds (soit 300 m), ce qui peut donner l’illusion d’un passage au-dessus du village (erreur de parallaxe), d’autant plus qu’il s’agit d’un gros avion. Les trajectoires utilisées pour ces exercices ne sont pas les trajectoires habituelles. Elles ont été examinées sans qu’on y trouve d’anomalie.

M. le maire de Duppigheim précise encore que ce n’est pas obligé d’en faire la promotion auprès des compagnies. Sachant le volume de population concerné il appelle à la modération. D’autres aéroports sont en milieu moins urbanisé. L’UFNASE acquiesce. M. Haegy demande aussi de la possibilité de déplacer les trajectoires passant au-dessus de Duppigheim de quelques centaines de mètres

Les trajectoires sont publiées pour tous les aéroports. Il est proposé de regarder, sans engagement, si des mesures ou des vérifications ou des recommandations peuvent être prises.

c) TNSA (Taxe sur les Nuisances Sonores Aériennes)

L’UFNASE revient sur la TNSA, taxe collectée entre 2004 et 2015 par l’aéroport de Strasbourg auprès de compagnies aériennes en fonction du gabarit des avions utilisés sur la plateforme. Toutes les habitations concernées par le Plan de gêne sonore (PGS) ayant été insonorisées, il reste 300 000 € de disponibles dans les comptes de l’aéroport. Mais cet argent ne peut être affecté à d’autres fins que celle prévue dans les textes réglementaires. Une situation inédite en France

L’Ufnase a suggéré l’utilisation de ces fonds dans l’insonorisation des bâtiments publics proches, écoles, maison de retraites etc. Son Président, Francis Rohmer, s’offusque que depuis 5 ans rien ne bouge et qu’aucune décision n’a été prise, et réclame des actions concrètes.

Les responsables de ce compte s’engagent en responsabilité pénale s'ils autorisent l’utilisation ailleurs qu’à la destination légale. Une résolution locale est impossible.

Les services centraux, la direction des budgets et la direction des Finances, ont été contactés pour voir si cette taxe pouvait être affectée autrement. Des textes réglementaires de hauts niveaux sont touchés. Il faudra certainement modifier la loi pour établir une règle générale avec des objets de réaffectation bien définis.

samedi, 23 janvier 2021

Après le calme, la tempête ?

Le calme relatif, lié à la baisse du trafic aérien en raison de la pandémie du Covid19 et auquel se sont habitués les riverains de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, a été rompu brutalement le jeudi 27 août par d'incessants survols de la piste par un avion de type A320. 

Interrogé par de nombreux habitants, le journal des DNA relatait alors une dizaine de survols de la compagnie Condor basée à Francfort: une quarantaine en réalité.

L'UFNASE a été vivement interpelée de toutes parts par des habitants de Holtzheim, Entzheim, Duppigheim, Duttlenheim, Lingolsheim etc., pour ne citer que les plus proches, incommodés, voire excédés par ce vol incessant.

A la question de l'UFNASE sur la raison de cette activité inhabituelle, le directeur de l'aéroport, M. Paubelle, a précisé qu'il s'agissait de vols d'entraînement sur A320 avec tours de piste visant notamment à qualifier ou requalifier des pilotes de la compagnie Condor et qu'une opération similaire était programmée pour le mercredi 30 septembre entre 11H et 17H avec une quarantaine d'atterrissages / décollages et, sans doute pour répondre à notre mécontentement, qu'il s'agit d'une opération ponctuelle.

Vu le tollé qu'avaient provoqué les survols du  mois d'août, le standard de l'aéroport avait été pris d'assaut par des dizaines d'appels de réclamation. La direction de l'aéroport a jugé utile cette fois d'annoncer les nuisances en perspective.

Contrairement à un décollage ordinaire pour lequel le bruit s'estompe avec l'éloignement et la prise d'altitude de l'avion et à un atterrissage où le bruit émergeant s'interromp avec l'arrivée en bout de piste, ces exercices occasionnent une nuisance sonore intense et incessante en basse altitude, avec des réacteurs sollicités à pleine puissance presque en permanence.

Le cri de colère de M. Jacques Bourst de Duttlenheim, dans le courrier des lecteurs des DNA, se justifie pleinement et pose les vraies questions :

- Peut-on admettre que de telles nuisances, sonores et chimiques, soient occasionnées sans tenir compte de la population ?

- Peut-on croire que ces vols d'entraînement, sous prétexte d'être pratiqués en semaine et en pleine journée, soient acceptables et supportables par les riverains ?

- Comment peut-on, compte tenu des fortes nuisances occasionnées, accepter de former des pilotes d'une compagnie aérienne qui n'assure aucune liaison sur l'aéroport ?

Par le passé seuls quelques rares vols d'entraînement de la compagnie Hop ont eu lieu , mais celle-ci assurait alors plusieurs liaisons régulières au départ de Strasbourg. Et si l'aviation de plaisance a ponctuellement vu des pilotes suisses venir s'entrainer en tours de piste à Strasbourg-Entzheim, notre intervention avait alors suffi à mettre un terme à cette pratique.

L'aéroport ne peut renier la Charte de l'Environnement dont il est signataire et par laquelle il s'engage à "poursuivre sa démarche environnementale [...] en préservant le cadre de vie des riverains" et "à informer et communiquer en toute transparence".

Lors de la Commission Consultative de l'Environnement, en fin d'année, l'UFNASE interviendra pour condamner fermement ces vols, incompatibles avec la vocation clairemement définie de l'aéroport situé dans un secteur densément peuplé.

Quelle sera l'attitude des maires face à cette nouvelle forme de nuisances ? Le collège des élus de la CCE sera partiellement renouvelé avec l'arrivée de nouveaux maires. Espérons que la qualité de vie et la santé publique soient leur préoccupations majeures et lqu'il soient à nos côtés pour s'opposer à de telles pratiques. 

vendredi, 25 septembre 2020

L'aéroport de Strasbourg-Entzheim victime du Covid 19

Il y a 18 mois, alors que les riverains manifestaient devant l’aéroport, dénonçant l’accroissement des vol nocturnes ou il y a 6 mois à peine, lors de la signature d’un nouveau Protocole, nul n’imaginait une fermeture de l‘aéroport en mars 2020.


Le 20 mars, l’aéroport de Strasbourg, a suspendu son activité commerciale, ne restant opérationnel que pour les vols sanitaires, des vols d’Etat, ceux de la sécurité civile ou en cas de force majeure. D’autres plateformes régionales et Orly, dix jours plus tard, ont fait de même, tandis certains aéroports restés opérationnels, comme Nantes-Atlantique ou Roissy-Charles de Gaulle, fonctionnent au ralenti. Responsable à cela, un virus, la fermeture des frontières et le confinement des populations,

Depuis mi-mars, les riverains de l’aéroport ont donc pu goûter à l’absence du bruit d’origine aéronautique, mais aussi routier, à un air pur, dénué de vapeurs de kérosène et d’odeurs de gasoil. En absence de pollution lumineuse dû à l’éclairage de piste et à l’habituelle pollution atmosphérique, les nuits sans nuages, le ciel pur et particulièrement étoilé n’était plus troublé que par le passage de quelques rapides satellites silencieux, soudain devenus visibles.

(mesures du bruit fin mars à 500 mètres de l’aéroport : 35 bB de jour, 33 dB de nuit)

Les compagnies aériennes souffrent de cette activité quasi nulle et ne sortiront pas indemnes de cet épisode, malgré le soutien financier que leur apportent certains Etats. Qu’en sera-t-il de Volotéa, principal opérateur à Strasbourg-Entzheim. L’accalmie devrait profiter encore quelque temps aux riverains, qui n’en souhaitaient certes pas autant. Seul le vacarme du passage intempestif de quelques Mirage de l'armée l'air nous rappelle régulièrement la proximité de l'aéroport. 

Même si un virus ne se transmet pas facilement dans l’espace confiné d’un avion durant un trajet de plusieurs heures grâce à une filtration de l’air conditionné retenant 99% des poussières et des microbes, selon le docteur Mark Gendreau, expert en maladies infectieuses interrogé par le site américain Travel and leisure en 2014 (Santé Magazine) et qu’une maladie respiratoire ne s’y propage que par «transmission directe» dans l’entourage proche, le plus fréquemment par l'intermédiaire des gouttelettes respiratoires qu'on projette quand on parle, tousse, ou éternue, selon Marc Girard, vaccinologue et membre de l'Académie nationale de médecine (Figaro 2010), le transport aérien est pourtant bien responsable de son propre malheur. Nul doute que le Covid 19, ce passager clandestin, ait abusé de ce mode de transport, pourtant réputé être le plus sûr, pour se répandre si rapidement dans le monde entier.

Lorsque le déconfinement sera global, quelles leçons auront-nous tirées de cette pandémie ? Le transport aérien retrouvera l’engouement qu’il a connu avant 2020 ?

mardi, 12 mai 2020

GARANTIR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE SUR ET AUTOUR DES AÉROPORTS FRANÇAIS

GARANTIR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE SUR ET AUTOUR DES AÉROPORTS FRANÇAIS AVANT L’ÉCHÉANCE DES JEUX OLYMPIQUES & PARALYMPIQUES DE 2024

 

COMMUNIQUÉ

A l’occasion des 20 ans de l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, toutes les parties prenantes ont souligné que le transport aérien ne serait durable que s’il devenait soutenable. Chacun a appelé à des ruptures et présenté ses engagements pour une meilleure performance environnementale. L’Autorité accompagne toutes les parties prenantes pour obtenir des résultats collectifs et créer la confiance sur et autour des aéroports.

1. Les sociétés aéroportuaires, publiques ou privées, disposent d’un cadre européen clair et sont attendues à leurs résultats. Les leviers mobilisables pour atteindre des objectifs de réduction du bruit sont définis. Tous les aéroports sont engagés dans des études d’approche équilibrée qui doivent permettre la mise en adéquation fin 2020, début 2021, de tous les moyens pour atteindre les objectifs de réduction du bruit. Chacun mesure les enjeux de la qualité de l’air et du climat. Les sources sont identifiées et la mise en œuvre effective de plans de réduction des émissions atmosphériques est indispensable pour chaque aéroport, coté piste et coté ville. Les groupes aéroportuaires français sont parmi les leaders mondiaux. Ils disposent des moyens et des leviers pour rompre avec les anciennes pratiques et réduire les nuisances des activités qu’ils développent.

2. L’industrie aéronautique et la plupart des compagnies aériennes sont clairement engagées dans une approche où performance économique et performance environnementale vont de paire. Les compagnies intègrent la nécessité d’optimiser les procédures opérationnelles et la programmation des vols, plus respectueuses de l’environnement et des contingences locales. Nombre d’entre elles ont engagé des mesures correctrices pour mieux respecter les règles environnementales propres à chaque aéroport. Les compagnies accélèrent le renouvellement de leurs flottes et communiquent davantage sur les caractéristiques environnementales de leurs aéronefs. Berceau de l’aviation et leader de l’aéronautique, la France a la responsabilité et les atouts pour réussir la transition écologique du secteur.

3. Les personnels des communautés aéroportuaires travaillent de manière moins cloisonnée, à l’écoute de la riveraineté, pour améliorer leurs performances environnementales sur leur lieu de travail et de vie. Des synergies se créent entre professionnels (pilotes et contrôleurs aériens, représentants des compagnies aériennes, assistants d’escale et services des aéroports) pour des procédures plus respectueuses de l’environnement. Chacun comprend que le ciel ne peut plus être un espace de liberté pour certains sans se préoccuper des autres.

4. Les collectivités territoriales, les organisations syndicales et les associations sont également engagées dans la performance environnementale sur et autour des aéroports. Les concessions aéroportuaires, longtemps perçues comme des enclaves extraterritoriales, font partie intégrante de la ville et tous les leviers doivent être mobilisés pour en faire des territoires durables, accessibles par les modes de transports moins émissifs et engagés dans la reconquête de la biodiversité.

La vigilance citoyenne et l’engagement des acteurs sont nécessaires pour surmonter les contradictions existantes et rétablir la confiance des populations dans notre capacité collective à mieux vivre ensemble.

5. Le cadre réglementaire est communautaire et chaque État membre de l’Union européenne est en charge de sa déclinaison au niveau local. Des actions de modernisation de la navigation aérienne dans le ciel européen sont en cours grâce aux progrès technologiques et à la qualification des hommes et des femmes qui l’assurent. Elles visent à réduire les émissions en vol ainsi que dans les phases d’approche et de décollage des aéroports. Quelques règles restent à préciser pour que certains outils de la régulation économique contribuent à la régulation environnementale. L’aboutissement des démarches entreprises pour une approche équilibrée de l’activité de chaque aéroport permettra de moderniser les arrêtés ministériels propres à chacune des plateformes. L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires est une autorité indépendante et impartiale au service de tous. Elle est particulièrement engagée dans l’accompagnement des aéroports français pour atteindre une performance environnementale optimale.

GARANTIR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE SUR ET AUTOUR DES AÉROPORTS FRANÇAIS AVANT L’ÉCHÉANCE DES JEUX OLYMPIQUES & PARALYMPIQUES DE 2024 Gilles Leblanc, président de l’ACNUSA Colloque des 20 ans de l’ACNUSA à l’Assemblée nationale, 7 janvier 2020 ACNUSA.indd 1 20/02/2020 17:17:54

dimanche, 01 mars 2020

Nouvel accord sur les vols de nuit

Réglementation des vols nocturnes de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, un accord unique en France.

Le 13 décembre, dans les locaux de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, les négociations, entreprises depuis un an au sein de la Commission de suivi pour trouver un équilibre entre les contraintes de l'aéroport et les attentes des riverains, ont abouti à la signature d'un nouvel accord sur les vols de nuit.(article DNA)

Les signataires sont les six membres de la Commission de suivi crée en fin 2018, suite à la manifestation devant l'aérogare des riverains contre les vols nocturnes. 

Ce nouvel accord respecte l'esprit de celui de 1998, dont l'objectif était et reste de préserver la qualité de vie et de santé des riverains tout en permettant à l'activité aéroportuaire de s'effectuer selon les besoins de la région et de Strasbourg, siège des instances européennes.

L'accord de 1998 fut appliqué à la lettre durant l'essentiel de son existence et s'était révélé efficace pour la protection nocturne des riverains, bien qu'il n'ait jamais été signé, l'UFNASE le jugeant trop peu ambitieux. 

Le nouvel accord est adapté aux contraintes liées à l'évolution du trafic et aux compagnies low-cost. Il est assoupli certes, mais en élargissant la plage nocturne réglementée et en y autorisant dorénavant seuls les avions les moins bruyants. L'UFNASE s'est félécitée de cet accord qui permet de renouer un dialogue serein et d'observer de près l'évolution du trafic nocturne au sein de la Commission de suivi. 

Un processus et un accord salués par l'ACNUSA, qui a accompagné de son expertise et en toute neutralité les membres de la Commission de suivi  tout au long des négociations. Sans cet accord, se sont les services de l'Etat qui auraient définis des règles certainement bien moins restrictives, a souligné M. Chaffange, missionné par l'ACNUSA.

samedi, 04 janvier 2020

Des nuits low-cost pour les riverains ?

L'aéroport de Strasbourg-Entzheim bénéficie d'un soutien financier public pour la réduction des taxes aéroportuaires, afin de le rendre compétitif avec les aéroports voisins. Près de 20 millions d'euros y ont été injecté depuis 2012 par les collectivités, Région, Département, Eurométropole et par la CCI-BR. Si les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous (1,7 millon de passagers étaient attendus pour fin 2016), la croissance du nombre de passagers semble amorcée depuis 2014.

Bonne nouvelle pour l'aéroport et ses actionnaires (les mêmes qui financent les réductions de taxes, plus 'Etat), moins bon constat pour les riverains. Cette croissance se fait en partie dans la période nocturne, entre 23h00 - 6h00, dans laquelle les vols commerciaux sont passés d'environ 100 en 2014 à près de 500 en 2018. 

En 2018, nous avons ainsi atteint près de 700 mouvements nocturnes, le plus haut niveau depuis 1999 ! Mais non seulement ces mouvements nocturnes ont explosé (malgré la suppression du vol postal en décembre 2013) mais ils ont été pratiqué en non-respect de la période de fermeture nocturne prévue par l'accord de 1998. 

La manifestation des riverains de septembre 2018 a eu  pour effet de sensibiliser les élus et à permis la reprise du dialogue entre riverains et aéroport au sein d'une instance nouvellement créée depuis, la commission de suivi.

Cette commission étudie aujourd'hui comment mettre en conformité des pratiques de l'aéroport, considérées jusque-là abusives, dans la cadre d'un nouveau protocole actualisé.

Sur notre graphique il apparait clairement que la mise en place du protocole a eu pour effet immédiat de réduire de plus de 50% les vols entre 23h00 et 6h00, sans pour autant affecter la fréquentation des passagers de l'aéroport. La mise en service du TGV, puis la crise de 2008 ont marqué le déclin du trafic passager "affaires" diurne, sans faire baisser les vols nocturnes car la part de vols commerciaux y était réduite. Le graphique nous montre aussi que depuis 2014, sous l'effet des compagnies basées, les vols de nuit progressent très rapidement. 

L'aéroport souhaite l'assouplissement du protocole, nécessaire à sa stratégie de développemement low-cost, les riverains eux espèrent des contreparties et des garanties. Si les débats sont engagés dans un esprit consensusuel, les accords définitifs sont encore loin d'être conclus.

samedi, 05 octobre 2019

L'ACNUSA intervient à l'aéroport de Strasbourg-Entzheim

Alertée sans doute par notre manifestation de riverains devant l'aérogare le 10 septembre 2018 et sans doute par l'accroissement du nombre de vols de nuits et de dérogations accordées en période de fermeture nocturne de l'aéroport, l'ACNUSA est venue enquêter en janvier 2019.

Elle à émis des recommandations avec un délai de mise en oeuvre à fin d'année 2019, notamment pour la remise à jour du Protocole d'accord sur les vols de nuit de 1998 et sur le mode d'attribution des dérogations...(détails sur notre lettre aux adhérents de mai 2019 sous la rubrique publications)

lundi, 13 mai 2019

Evolution du trafic de 2008 à 2018

Le graphique révèle un regain de passagers pour l'aéroport de Strasbourg-Entzheim en 2017 et en 2018. Ceci a été possible grâce aux subventions de près de 20 millions d'euros allouées pour la période 2012 à 2019 pour la réduction des taxes aéroportuaires.

La croissance du trafic passagers reste néanmoins en-dessous des prévisions initiales. En 2012, le résultat attendu avec l'octroi de la première tranche de subventions était d'atteindre 1,7 million de passagers pour fin 2016. En 2014 (article 20 MINUTES), la CCI espérait encore que l'aéroport puisse, en 2020, se passer des subventions dont elle est en partie contributrice, en atteignent 2 millions de passagers. Depuis, l'objectif a été revu à la baisse et la direction de l'aéroport prévoit maintenant 1,6 million de passagers pour 2020 (article DNA janvier 2019).

Autre constat, le nombre total de mouvements semble en baisse.  Ceci serait une bonne chose, puisqu'ils sont à l'origine des nuisances.

Troisième graphique, autre constat. les mouvements la nuit ne subissent paradoxalement une très forte croissance et le nombre de vols sanitaires stable n'est en rien responsable de cette dérive, contrairement aux fausses allégations du directeur de l'aéroport, M. DUBUS (article DNA septembre 2018).  Si cette tendance se poursuivait en 2019, ce qui paraît malheureusement plus que probable, des manifestations, telles que celle de septembre 2018, pourraient se reproduire dorénavant beaucoup plus fréquemment devant l'aérogare.

vendredi, 22 mars 2019

Evolution du trafic de 2008 à 2018

Le graphique révèle un regain de passagers pour l'aéroport de Strasbourg-Entzheim en 2017 et en 2018. Ceci a été possible grâce aux subventions de près de 20 millions d'euros allouées pour la période 2012 à 2019 pour la réduction des taxes aéroportuaires.

La croissance du trafic passager reste néanmoins en-dessous des prévisions initiales. En 2012, le résultat attendu avec l'octroi de la première tranche de subventions était d'atteindre 1,7 million de passagers pour fin 2016. En 2014 (article 20 MINUTES), la CCI espérait encore que l'aéroport puisse, en 2020, se passer des subventions dont elle est en partie contributrice, en atteignent 2 millions de passagers. Depuis, l'objectif a été revu à la baisse et la direction de l'aéroport prévoit 1,6 million de passagers pour 2020 (article DNA janvier 2019).

Autre constat, le nombre total de mouvements semble en baisse.  Ceci en soit serait une bonne chose, puisqu'ils sont à l'origine des nuisances.

Troisième graphique, autre constat. les mouvements la nuit ne subissent paradoxalement une très forte croissance et le nombre de vols sanitaires stables n'est en rien responsable de cette dérive, contrairement aux fausses allégations du directeur de l'aéroport, M. DUBUS (article DNA septembre 2018).  Si cette tendance se poursuivait en 2019, ce qui semble malheureusement plus que probable, des manifestations, telles que celle de septembre 2018, pourraient se reproduire dorénavant beaucoup plus fréquemment devant l'aérogare.

vendredi, 22 mars 2019

 

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